“ Om Lokahah Samastah Sukhino Bhavantu ”
“Que tous les êtres trouvent le bonheur”
Pour Amma, la religion est un art de vivre qui s’exprime au travers de l’amour et de la compassion de ceux qui vivent en harmonie avec ses principes.
Au
matin du 27 septembre 1953, dans un petit village de la côte du Kérala
au Sud de l'Inde, au sein d'une famille d'humbles pêcheurs, naquit une
petite fille au teint étonnamment bleu-foncé. Ses parents l'appelèrent
Soudhamani. Alors que les bébés, d'ordinaire, pleurent à la naissance,
Soudhamani vint au monde avec un sourire radieux, comme pour annoncer la
joie qu'elle allait bientôt apporter au monde.
Pour Amma, la religion est un art de vivre qui s’exprime au travers de l’amour et de la compassion de ceux qui vivent en harmonie avec ses principes.
D’où l’importance
fondamentale qu’elle accorde au service désintéressé et l’extraordinaire
développement des œuvres caritatives qu’elle a initiées.
Ces actions charitables, accomplie dans
le cadre d’une démarche spirituelle, sont considérées comme un moyen
puissant pour l’individu d’accéder à sa dimension spirituelle et de
développer un cœur aimant envers tous les êtres.
Amma insiste également sur
l’importance de la spiritualité comme moyen de mener une vie consciente,
juste et heureuse. Au-delà l’objectif de la spiritualité est
d’atteindre, ultimement, la réalisation du Soi. Car d’après Amma, Dieu
est en nous. Le découvrir est le but de la vie.
A une époque où l'intellect domine, Amma
s'inquiète de voir que si la faculté de raisonner est bien développée,
les cœurs sont souvent secs. Son enseignement est un appel au retour des
qualités du cœur dans la vie quotidienne. Pour construire une société
paisible et prospère, il est indispensable que nous ayons conscience des
vérités spirituelles universelles et que nous éprouvions la compassion
qui en découle.
Amma guide ainsi des milliers de
personnes vers cet objectif. Des centaines de moines, femmes et hommes,
ayant fait vœu de service et de renoncement, vivent et travaillent à ses
côtés, au sein des institutions charitables ou des centres spirituels
qu’elle a fait édifier dans le monde entier.
Un journaliste posa une question à Amma : « Amma, vous avez des dévots dans le monde entier. Est-ce que tous vous vénèrent ?
– C’est moi qui les vénère, répondit-elle. Pour moi, ils sont tous Dieu. Le Dieu d’Amma ne demeure pas là-haut dans les cieux. Mon Dieu, c’est vous tous, c’est tout ce que l’on voit. »
– C’est moi qui les vénère, répondit-elle. Pour moi, ils sont tous Dieu. Le Dieu d’Amma ne demeure pas là-haut dans les cieux. Mon Dieu, c’est vous tous, c’est tout ce que l’on voit. »