Bonjour à tous,
je voudrais partager avec vous quelques bribes d'un moment passé avec Amma...
Partage de quelques mots d'Amma sur le programme de Paris
Bonjour à tous,
je voudrais partager avec vous quelques bribes d'un moment passé avec Amma...
Omraam Mikhaël Aïvanhov.
.
Vous voulez rendre votre vie plus belle ?
Contrairement à une opinion généralement répandue,
le travail
spirituel ne nécessite que peu de connaissances, mais à condition,
bien
sûr, qu’elles concernent l’essentiel et qu’on soit décidé à travailler.
Chaque vérité est comme une graine que l’on sème et, à partir de cette graine,
Chaque vérité est comme une graine que l’on sème et, à partir de cette graine,
c’est tout un arbre qui va commencer à croître.
Voilà le savoir véritable et celui qui possède ce savoir ne se sent jamais seul ni abandonné,
Voilà le savoir véritable et celui qui possède ce savoir ne se sent jamais seul ni abandonné,
et quelles que soient les difficultés, il trouve une
issue.
Vous voulez rendre chaque jour votre vie plus riche et plus belle ?
Vous voulez rendre chaque jour votre vie plus riche et plus belle ?
Bénissez toutes les créatures que vous rencontrez,
tous les objets que vous touchez.
Remerciez le Seigneur pour tout ce que vous recevez,
Remerciez le Seigneur pour tout ce que vous recevez,
les joies comme les peines, et consacrez-Lui chacune de vos activités.
Tous les livres de toutes les bibliothèques de la terre ne remplaceront jamais
ces trois pratiques : bénir, remercier, consacrer.
Faites-en une règle pour toute votre existence. »
Faites-en une règle pour toute votre existence. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov.
Editions Prosveta
Peter Deunov
La dernière prophétie
de Peter Deunov
Qui était Peter Deunov ?
Également connu sous le nom spirituel de Beinça Douno, le Maître
bulgare Peter Deunov (1864-1944) fut un être d'un très haut niveau de
conscience, en même temps qu'un incomparable musicien, qui donna durant
toute sa vie un exemple de pureté, de sagesse, d'intelligence et de
créativité. Établi pendant des années près de Sofia où il vivait entouré
de nombreux disciples, il a, par son rayonnement, éveillé à la
spiritualité des milliers d'âmes, aussi bien en Bulgarie que dans le
reste de l'Europe.
Le plus remarquable chez le Maître Peter Deunov, ce qui en faisait un être absolument à part, c'était la vie spirituelle qui émanait de lui et qui, comme des rayons de lumière, venait nous pénétrer. Car le rayonnement que produit un être d'une grande vie spirituelle est quelque chose de vivant, un monde habité d'entités très pures qui imprègne tous ceux qui l'approchent et fait un travail sur eux. Beaucoup croient que l'essentiel, c'est la parole d'un Maître, la sagesse qu'il transmet, et que s'il ne dit rien, ils n'apprennent rien. Eh bien, c'est une erreur ; même s'il ne parle pas, le rayonnement qui émane de lui vous communique quelque chose de sa lumière et de sa force. C'est ce que j'ai compris auprès du Maître. Le plus important, ce n'était pas l'enseignement qu'il nous transmettait par sa parole, mais la vibration intense de son esprit qui pénétrait en nous."
Saint François d'Assise
Seigneur,
Faites de moi un instrument de votre paix.
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Faites que je ne cherche pas tant à être consolé que de consoler,
D'être compris que de comprendre.
D'être aimé que d'aimer.
Parce que
C'est en donnant que l'on reçoit,
C'est en s'oubliant soi-même qu'on se retrouve
C'est en pardonnant qu'on obtient le pardon.
C'est en mourant que l'on ressuscite à l'éternelle vie.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
D'être compris que de comprendre.
D'être aimé que d'aimer.
C'est en donnant que l'on reçoit,
C'est en s'oubliant soi-même qu'on se retrouve
C'est en pardonnant qu'on obtient le pardon.
C'est en mourant que l'on ressuscite à l'éternelle vie.
Jasmuheen
Le
chemin que l’âme peut faire, tout en étant ancrée dans le plan de la
dualité, est la conscience de la pleine reconnexion en parfaite union
avec son essence JE SUIS.
La Conscience de l’Unité nous permet de sentir cette essence comme étant partout, à l’intérieur et autour de nous, comme une partie du tissu-même de la création. Cette essence peut nous nourrir physiquement à travers son courant de micro-nourriture et elle nous aligne aussi à un rythme d’une telle paix et d’un tel contentement que nous nous en trouvons transformés pour toujours. Sa capacité de nous aimer, guider, guérir et nourrir totalement est naturelle et profonde.
Cette essence se révèle à sa manière, les courants énergétiques peuvent s’y accorder à l’intérieur de nous et autour de nous. Nous n’en sommes jamais séparés, elle est toujours là, simplement son volume change ainsi que la force ou la subtilité de son écoulement. Tout ceci nous pouvons le contrôler en comprenant la science qui conduit tout cela. Jasmuheen vient nous le partager.
La Conscience de l’Unité nous permet de sentir cette essence comme étant partout, à l’intérieur et autour de nous, comme une partie du tissu-même de la création. Cette essence peut nous nourrir physiquement à travers son courant de micro-nourriture et elle nous aligne aussi à un rythme d’une telle paix et d’un tel contentement que nous nous en trouvons transformés pour toujours. Sa capacité de nous aimer, guider, guérir et nourrir totalement est naturelle et profonde.
Cette essence se révèle à sa manière, les courants énergétiques peuvent s’y accorder à l’intérieur de nous et autour de nous. Nous n’en sommes jamais séparés, elle est toujours là, simplement son volume change ainsi que la force ou la subtilité de son écoulement. Tout ceci nous pouvons le contrôler en comprenant la science qui conduit tout cela. Jasmuheen vient nous le partager.
Ervin Laszlo
Venez voguer avec moi sur un étang paisible, aux rivages embrumés, mais à la surface lisse.
Nous sommes des vaisseaux sur cet étang et ne faisons qu'un avec lui.
Un léger sillage s'étale derrière nous, qui se déplace sur l'eau embrumée, ses subtiles ondes enregistrent notre passage.
Votre sillage et le mien fusionnent. Ils forment un motif qui reflète votre mouvement ainsi que le mien.
Un léger sillage s'étale derrière nous, qui se déplace sur l'eau embrumée, ses subtiles ondes enregistrent notre passage.
Votre sillage et le mien fusionnent. Ils forment un motif qui reflète votre mouvement ainsi que le mien.
Alors que d'autres vaisseaux, qui sont aussi nous, voguent sur l'étang, qui est aussi nous, leurs ondes coupent les nôtres.
La surface de l'étang s'anime, vague après vague, ride après ride, mémoires de notre mouvement, traces de notre être.
L'eau murmure de vous à moi, et de moi à vous.
L'eau murmure de vous à moi, et de moi à vous.
Et de nous deux, à tous ceux qui voguent sur l'étang.
La séparation est une illusion.
La séparation est une illusion.
Nous sommes des parties du tout reliées les unes aux autres.
Nous sommes un étang chargé de mouvements et de mémoires.
Notre réalité est plus grande que vous et moi, plus grande que tous les vaisseaux qui voguent sur l'eau, plus grande que toute l'eau sur laquelle ils voguent.
Ervin Laszlo
Ervin Laszlo
Extrait de science et champ akashique
En 1993, en réponse à son expérience avec le Club de Rome, il fonda le Club de Budapest pour, dans ses mots, "centrer l'attention sur l'évolution des valeurs humaines et la conscience comme facteurs cruciaux dans le changement de cours d'une race en voie vers la dégradation, polarisation et le désastre vers une refonte des valeurs et des priorités afin d'orienter les transformations d'aujourd'hui en direction de l'humanisme, de l'éthique et d'une durabilité intégrale."1
Son livre, Science and the Akashic Field: An Integral Theory of Everything propose un champ d'information comme substance primordiale du cosmos. Utilisant le terme Sanskrit et Védique pour l'"espace", Akasha, il nomme ce champ d'informations le "champ akashique" ou "champ A". Il explique que le "vacuum quantique" est l'énergie fondamentale qui transporte des in-formations et informe non seulement l'univers présent, mais tous les univers passés et futurs (ensemble, les "méta-univers"). László décrit comment ce champ informant peut expliquer comment notre univers est si profondément bien réglé ainsi que comment se forment les galaxies et la vie consciente et pourquoi l'évolution est un processus non pas aléatoire, mais réglé. Son idée est que son hypothèse peut résoudre plusieurs problèmes de la physique quantique, entre autres la non-localité et l'intrication quantique. Son hypothèse verrait également à délier les différends entre la religion et la science.
Gayatri Mantra
Om Bhur bhuvah svahah
Tat savitur varenyam
Bhargo Devasya dheemahi
Dheeyo yonah prachodayaat.
Oṃ bhūr bhuvaḥ svaḥ
tát savitúr váreṇyaṃ
bhárgo devásya dhīmahi
dhíyo yó naḥ pracodáyāt
Traduction :
Om, O Seigneur! Tu es la Source de Lumière omniprésente,
Celui
qui soutient, Celui qui protège et Celui qui dispense la Joie.
Enflamme,
allume et inspire notre intelligence pour que nous puissions posséder les
Qualités éternelles.
Autres traductions :
O Dieu, Tu es
Celui qui donne la Vie,
Celui qui enlève les peines et les chagrins, Celui
qui dispense la Joie.
O Créateur de l'Univers, puissions-nous recevoir la
Lumière suprême destructrice du péché.
Puisses-tu guider notre esprit dans
la bonne Direction.
Autre:
Om, Cieux, Terre et Eau,
Que l’excellent Soleil,
Brillant, divin et pieux,
Nous aide à méditer sur nos intellects galopants.
tát savitúr váreṇyaṃ
bhárgo devásya dhīmahi
dhíyo yó naḥ pracodáyāt
Les larmes du crépuscule
Les larmes du crépuscule
A l’aube du dernier
jour,
Avant de rendre l’âme
au Dieu Amour,
Je regarderai dans le
miroir
S’il reste des ombres
ignorées,
Gouffres oubliés en chutes
apeurées,
Aspérités des chemins
passionnés,
Lâchetés de mes
ignorances,
Enfin, demander grâce,
En me pardonnant mes
errances.
Puis, regarder
l’autre en sauveur,
Voir cet autre
bonheur,
Ah si j’avais su la reconnaître,
L’ aimer comme
l’enfant qui vient à naître.
Puis pouvoir verser cette
larme, ultime étincelle,
A l’entrée du temple
de la paix éternelle.
Un voile d’air passe
sur mon visage,
Caresse angélique à
l’enfant sage,
Tel un mirage, tu flottes
sur le sable du rivage,
Ta silhouette dessine
sur l’horizon,
Les courbes d’un
corps à l’abandon.
Dans mes mains mon
amour je tiens,
Offrande à ton cœur
divin,
Reçois les baisers
passionnés,
De celui qui n’a pas su
te garder.
Ramana Maharshi
Il est peut-être plus juste de dire que le Soi est
le Coeur lui-même,
et non qu'il est dans le Coeur.
En vérité, le Soi est le Centre de lui-même.
Il est partout conscient de lui-même
en tant que "Coeur",
la vigilance du Soi.
Aussi je dis,
"Coeur est Ton nom".
et non qu'il est dans le Coeur.
En vérité, le Soi est le Centre de lui-même.
Il est partout conscient de lui-même
en tant que "Coeur",
la vigilance du Soi.
Aussi je dis,
"Coeur est Ton nom".
Toi mon frère...
Nous sommes au soir du premier tour des élections présidentielles, et l'extrême droite emporte un résultat encore plus fort que lors des précédentes élections.
J'avais écris ce texte il y a quelques mois en réaction à des intentions de vote émises par certaines personnes que je connais bien et pour lesquels j'ai une certaine estime. Ces propos m'ont choqués d'où ce texte que j'aurai aimer leur transmettre, mais auraient ils compris ?
Toi mon frère,
Toi mon frère, pourquoi as tu changé ?
Toi le bon père de famille, tu aimes ton voisin, ta famille,
Tu crois dans la parole des évangiles,
Tu ne tends plus la main à celui qui souffre ?
Voilà que tu préfères Marine à Jésus ?
Regardes tes frères, ne cherches pas d'exemple ou d'excuse,
L'exemple c'est toi, ta peur te fait oublier, tout ce qui t'a porté,
Ta foi, ton désir d'un monde meilleur.
Que tu soit Chrétien ou athée, c'est la parole juste qui t'a fait avancer,
Voilà que tu préfères Marine à ta conscience ?
Toi mon frère rebelle, ta pensée à voguée de Marks à Jean Jaurès,
Ton désespoir d'oppressé, ta soif de justice à illuminée tes 1 er mai,
Le rouge de la colère à suivi tes chants et tes cris,
Ta déception est grande, tu ne crois plus en rien,
Voilà que tu préfères Marine à Jean ?
Toi mon frère gentil, l'indécis, nul rêve ne te portes plus,
Tu as fait confiance à la belle parole des hommes de pouvoir,
Tu as peur de l'autre, tu veut sanctionner les menteurs,
Voilà que tu préfères Marine à la Vérité ?
Toi mon frère, comme Ulysse fuie le chant des sirènes!
Cherches, ce qui a fait vibrer tes 20 ans,
La vérité est là, redeviens un enfant, crois en l'autre et en toi,
Quittes tes habits de peur, entassés depuis des décennies,
Redeviens l'être pur que tu étais,
Et redonne ta voix à la Vie.
J'avais écris ce texte il y a quelques mois en réaction à des intentions de vote émises par certaines personnes que je connais bien et pour lesquels j'ai une certaine estime. Ces propos m'ont choqués d'où ce texte que j'aurai aimer leur transmettre, mais auraient ils compris ?
Toi mon frère,
Toi mon frère, pourquoi as tu changé ?
Toi le bon père de famille, tu aimes ton voisin, ta famille,
Tu crois dans la parole des évangiles,
Tu ne tends plus la main à celui qui souffre ?
Voilà que tu préfères Marine à Jésus ?
Regardes tes frères, ne cherches pas d'exemple ou d'excuse,
L'exemple c'est toi, ta peur te fait oublier, tout ce qui t'a porté,
Ta foi, ton désir d'un monde meilleur.
Que tu soit Chrétien ou athée, c'est la parole juste qui t'a fait avancer,
Voilà que tu préfères Marine à ta conscience ?
Toi mon frère rebelle, ta pensée à voguée de Marks à Jean Jaurès,
Ton désespoir d'oppressé, ta soif de justice à illuminée tes 1 er mai,
Le rouge de la colère à suivi tes chants et tes cris,
Ta déception est grande, tu ne crois plus en rien,
Voilà que tu préfères Marine à Jean ?
Toi mon frère gentil, l'indécis, nul rêve ne te portes plus,
Tu as fait confiance à la belle parole des hommes de pouvoir,
Tu as peur de l'autre, tu veut sanctionner les menteurs,
Voilà que tu préfères Marine à la Vérité ?
Toi mon frère, comme Ulysse fuie le chant des sirènes!
Cherches, ce qui a fait vibrer tes 20 ans,
La vérité est là, redeviens un enfant, crois en l'autre et en toi,
Quittes tes habits de peur, entassés depuis des décennies,
Redeviens l'être pur que tu étais,
Et redonne ta voix à la Vie.
Bouddhisme, les canons Pali
Mon approche du Bouddhisme se fit concrètement lors d'une semaine de méditation dans le monastère de Dhagpo Kagyu Ling, en Dordogne. Comme beaucoup j'avais lu les ouvrages et témoignages du DalaÏ Lama, et puis mes premières lectures ésotériques étaient celles du célèbre Rampa mondialement connu. Lorsque j'ai voulu aller plus avant dans la compréhension du Bouddhisme, je me suis rendu compte que les enseignements venaient de Maîtres et de lignées différentes, qui eux même tenaient leurs enseignements de Maître éclairés comme par exemple, Milarépa. Il se trouve que la philosophie Bouddhiste est assez intellectuelle d'une part et demande une mémoire et une étude très longue. D'autre part pour avoir assister à des conférences de différentes lignées, des croyances comme l'enfer, les démons etc..me paressent complètement en dehors de nos réalité du 21ème siècle.
Ces enseignements font appel à des superstitions qui viennent droit du moyen âge, et faire le tri sur ces vérités est assez complexe pour moi.
En tant que Chrétien, habitué de recevoir l'enseignement de Jésus par les évangiles, j'aurai aimer savoir quels étaient réellement les enseignements du Bouddha, sans doute très éloignés de ce qui en ressort aujourd'hui puisque les différentes lignées approchent une ligne plus ou moins en contradiction les unes par rapport aux autres. A Dhagpo, je futs surpris par la distance instaurée par les lamas vis a vis de nous, néophyte, l'amour qui pour moi est l'essence même de la spiritualité étaient absente, l'enseignement reposait surtout sur une compassion distante et l'application de règles de méditation. J'en sortis avec une certaine insatisfaction du coeur, tout en reconnaissant la sagesse de ces hommes et femmes et leurs dévouement à nous transmettre leur savoir.
Ces enseignements font appel à des superstitions qui viennent droit du moyen âge, et faire le tri sur ces vérités est assez complexe pour moi.
En tant que Chrétien, habitué de recevoir l'enseignement de Jésus par les évangiles, j'aurai aimer savoir quels étaient réellement les enseignements du Bouddha, sans doute très éloignés de ce qui en ressort aujourd'hui puisque les différentes lignées approchent une ligne plus ou moins en contradiction les unes par rapport aux autres. A Dhagpo, je futs surpris par la distance instaurée par les lamas vis a vis de nous, néophyte, l'amour qui pour moi est l'essence même de la spiritualité étaient absente, l'enseignement reposait surtout sur une compassion distante et l'application de règles de méditation. J'en sortis avec une certaine insatisfaction du coeur, tout en reconnaissant la sagesse de ces hommes et femmes et leurs dévouement à nous transmettre leur savoir.
Je viens de terminer un ouvrage de Stephen Batchelor, Bouddhiste Tibétain à la base, puis Bouddhisme Zen au Vietnam, et enfin Bouddhiste Laïc après avoir pris connaissances des premiers écris originaux des canons Pali, écris 200 ans après la mort de Gautama suite à une longue tradition orale.
Tous d'abord on apprend, qu'il n'était pas un prince mais le fils d'un riche bourgeois, et qu'il enseigna dans le royaume d'un Roi cruel, auprès duquel il avais la protection et la confiance, mais aussi avec lequel il devait composer afin de pouvoir continuer à fonder son école et poursuivre son enseignement. Il fut d'ailleurs discrédité à la fin de sa vie par certains moines les plus proches. on est loin de la légende édulcorée enseignées dans tous les monastère du monde, où l'on parle peu de Bouddha mais du Maître de la lignée fondatrice.
Voici le résumé très simple des enseignements de Gautama Siddharttha :
4 axes principaux :
- Connaître la souffrance
- Se défaire de la convoitise
- Ressentir la cessation de la convoitise
- Cultiver la voie octuple :
1 vision appropriée,
2 pensée,
3 parole,
4 action,
5 moyen d'existence,
6 effort,
7 pleine conscience
8 concentration.
Tous cela parait plus simple, il faut cependant comprendre que la pensée des hommes d'il y a 2500 ans étaient très différentes de la notre et surtout les mentalités et les civilisations n'avaient aucun rapport avec notre monde, où la vie à l'époque avait peu de poids devant les puissants.
Et pourtant cette interprétation des discours et enseignement est étrangement moderne.
Amour sexe et spiritualité, selon K.
Toutes les religions enseignent à dominer les sens. Les sens sont ils un obstacle à la découverte de la vérité ?
Pour voir une fleur sous tous ses aspects, pour avoir conscience de sa couleur, de son parfum et de sa beauté, les sens de la vue, du toucher, de l'odorat sont nécessaires. C'est quand on voit un bel homme, une belle femme, une belle voiture, que les ennuis commencent car, alors, le désir intervient.
Vous voyer une belle voiture, il y a successivement perception, sensation, contact et finalement désir. "J'ai envie d'avoir cette voiture, elle est trop belle", et vous dépensez votre vie, votre énergie, votre argent pour acheter cette voiture.
La religion dit "C'est nocif, c'est mal de céder aux choses de ce monde. Vos sens vont s'égarer, il faut donc les juguler, les contrôler. Ne regarder pas les femmes, ou les hommes, faites preuve de discipline, sublimez votre désir"
C'est ainsi que vous commencez à refréner vos sens, ce qui revient en fait à cultiver l'insensibilité. Ou alors face à la laideur et à la saleté ambiante, face à toute cette misère noire et sordide, vous vous voilez la face et vous vous dites : " tout cela est mal, je dois trouver Dieu, je dois trouver la vérité".
D'un coté vous brimez vos sens, vous les rendez invisibles, et de l'autre vous vous efforcez de devenir sensible à Dieu : c'est ainsi que l'insensibilité gagne peu à peu tout votre être. Si vous étouffez le désir, sous quelque forme que ce soit, cela rend évidemment votre esprit insensible, seriez vous même en quête de Dieu.
Le problème est de COMPRENDRE le désir, et non d'en être esclave, et cela suppose de votre part une sensibilité totale, impliquant le corps, l'esprit et le coeur. Il faut être sensible à la beauté comme à la laideur, sensible au ciel, aux fleurs, au vol des oiseaux comme au coucher de soleil se reflétant dans l'eau ou aux visages qui vous entourent, sensible aussi à l'hypocrisie et à la fausseté de vos propres illusions.
L'essentiel, c'est cette "sensibilité élargie" et pas une sensibilité contrôlée, uniquement axée sur la vérité de la beauté et qui nie tout le reste. C'est cette attitude de déni généralisée qui engendre l'insensibilité.
Tout bien considéré, vous vous apercevrez que brimer les sens, les rends insensibles à ce qui est tumultueux, contradictoire, conflictuel ou attristant, revient à nier en bloc la profondeur, la beauté, la gloire de l'existence.
Pour comprendre la vérité, votre sensibilité doit être intacte, totale.
La réalité vous réclame tout entier : c'est avec votre corps, votre esprit et votre coeur, c'est dans votre intégralité d'être humain que vous devez venir à elle, et pas en ayant l'esprit paralysé et émoussé par la discipline.
Vous vous apercevrez alors, que vous n'avez rien à craindre des sens car vous saurez comment négocier avec eux, et ils ne vous détourneront pas du droit chemin. Les sens, vous les comprendrez, vous les aimerez, vous en saisirez la pleine signification, et vous ne vous torturez plus à vouloir les contrôler, les brimer;
L'AMOUR, ce n'est ni l'amour divin, ni l'amour conjugal, ni l'amour fraternel. L'amour c'est simplement l'amour, il échappe à toute définition qui vous soit propre.
Quand vous aimez une fleur de tout votre être, et que vous passez malgré tout votre chemin, ou quand vous aimez un être de manière absolue, de tout votre esprit, de tout votre coeur, de tout votre corps, vous vous apercevrez alors qu'il n'y a en cela aucun désir, et par conséquent, ni conflit, ni contradiction. Seul l'amour est.
C'est le désir qui crée la contradiction, le malheur, le conflit de ce qui est et ce qui devrait être, l'idéal.
Celui qui a étouffé ses sens et qui s'est rendu insensible ignore ce que c'est l'amour, et il a beau passer les dix mille ans qui viennent à méditer, il ne trouvera pas Dieu.
Ce n'est que lorsque la totalité de votre être est sensible à toute chose, à la profondeur de vos sentiments, et à toutes les extraordinaires complexités de votre esprit, et pas uniquement à ce que vous nommez Dieu, que le désir cesse d'être contradictoire.
Alors se met en oeuvre un processus tout à fait différent, qui n'est pas le processus du désir.
L'amour est à lui-même sa propre éternité, et il a un impact qui n'appartient qu'à lui.
J. KRISHNAMURTI
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